Le cadre est prêt; Il ne reste qu'à le meubler et surtout, à y ajouter tous les objets qui lui donneront vie.
Sur le mur de gauche, les trois lits clos, en enfilade, dit "lits wagons". Ils sont très hauts et on y accède grâce à des bancs coffres, dans lesquels on rangera du linge, ou des vêtements. Entre deux lits, une horloge, visible depuis la porte d'entrée, pour pouvoir voir l'heure sans pénétrer dans la pièce.
Dans la cheminée, on a placé le fauteuil de la grand-mère, à droite, le banc du grand-père, à gauche, sous le placard dans lequel il range ses trésors.
Accrochée à l'un des montants, une bassinoire. Sur un autre, au fond de la pièce, un bénitier.
Un coffre est ouvert: on y voit le linge, et sur le coffre d'à coté, du linge encore, qui attend d'être rangé. Traînent sur un autre coffre, un missel et son chapelet, une bouillotte en terre, un bougeoir, une lampe à huile.
Sur le coffre du fond, le berceau.
Dans la souillarde, à droite de la cheminée, à coté de l'armoire de pierre ou l'on range la nourriture, un vieux vaisselier. Y sont accrochés, dans des encoches prévues à cet effet, les couverts de tous les jours. Des assiettes, des plats, quelques jarres, un hachoir complètent l'installation.
Au fond de la souillarde, sur l'évier de pierre, quelques cruches. Un balai sur le sol, derrière la baratte et le seau qui contient l'eau. Un broc émaillé. Toujours des objets.
En premier plan, de l'autre coté de la porte d'entrée, la fontaine lavabo, sur son meuble, et des sabots.
Notez le sol en pierre devant la porte d'entrée et dans la souillarde.
Sur la table, la cafetière est encore là, mais on voit bien que la maîtresse de maison prépare quelque chose: est-ce une tarte?
Il y a des œufs, une jarre, un fouet , de la farine et du beurre. Le moule à beurre est encore sur la table. Il y a un plat à tarte, à gauche, un rouleau à pâtisserie.
Oui, c'est certainement une tarte et la femme est sortie chercher les pommes, probablement
Les femmes, quand elles avaient fini leur travail de la journée, faisaient de la dentelle au fuseau. Leur travail était récupéré régulièrement et apportait un peu d'argent au foyer.
Elles s'asseyaient sur des chaises basses, à coté d'un guéridon au centre duquel, dans un creux, se trouvait une lampe à huile. A coté de cette lampe, une grosse bouteille ronde, remplie d'eau: la loupe de dentellière qui magnifiait la flamme de la la lampe et leur permettait de travailler un peu plus confortablement. Sur la chaise de gauche, le "carreau" sur lequel elle plaçait leur carton.
Il est temps de s'occuper de la cheminée. La plaque de cheminée sera faite avec un morceau de papier peint gaufré collé sur du carton et peint en noir.
Les chenets sont découpés dans du carton ( les calendriers commerciaux sont très appréciables) et peints en noir. les pinces et pelles, en fil de fer et bristol.
Et puisqu'on cuisine dans cette cheminée, il faut y ajouter chaudron, poêles diverses ( ne pas oublier la poêle à châtaignes, percée de trous et bien sur, les trépieds sur lesquels on posait les différents ustensiles.
Le chaudron est en pâte fimo. Les poêles en bristol, les trépieds en carton léger.
Et sur l'étagère au dessus de la cheminée, on placera d'autres objets: un moulin a café, des lampes à huile, des plats, des fers à repasser, une lanterne, sans oublier les fusils.
Voilà; La vitrine est finie. Dans la cheminée, sur les braises, la soupe cuit doucement. Et en regardant par la fenêtre, on commence à ressentir l'atmosphère d'autrefois...