Avec toujours la même envie de raconter la vie dans le monde rural avant la première guerre mondiale, je suis allée visiter, il y a quelques temps la bourrine de Saint Hilaire de Riez.

Cette construction en terre, tire son nom de sa toîture, réalisée par le "bourrineur", avec les roseaux ramassés dans les marais.

Les murs étaient montés avec des "bigôts", sortes de briques faites d'une mélange de terre crue, de sable et de paille hachée, qui étaient posés à même le sol, sans fondation.

Pas de plafond: la charpente, faite quelques fois avec des bois récupérés sur des bâtiments effondrés, est apparente.

Les murs extérieurs sont enduits d'un mélange d'argile, de sable et d'eau, puis chaulés.

La façade, au sud, est percée d'une porte et d'une fenêtre. Au nord, une porte.

Adossée à un mur pignon, la cheminée est elle aussi en terre. Elle s'ouvre quelques fois sur un four construit derrière le mur pignon.

Deux bancs, de chaque coté du foyer, permettent de se rassembler autour du feu et facilitent l'accès aux lits.

Quelques meubles: le mur d'armoire, sur le mur pignon opposé à la cheminée, avec son vaisselier encadré par un "'homme debout" à gauche et une armoire à droite.

Un lit d'enfant,une table, des coffres, une maie complètent le mobilier.

Avec la permission de l'écomusée, j'ai photographié la maison, les meubles, les objets; j'en ai pris les mesures et j'ai commencé à travailler...

sources:

david milcent, " la bourrine, architecture rurale en bauge et couverture végétale dans le Nord Ouest de la Vendée

fichier pédagogique de l'ecomusée de la bourrine du bois Juquaud

François Leboeuf: Regard sur la bourrine du marais de Mont